Nouvelle-Zélande
La Nouvelle-Zélande est un état insulaire d’Océanie qui compte deux parties : l’île du Sud et l’île du Nord.
Située au cœur du Pacifique Sud et à proximité de la mer de Tasmanie, son ensemble s’étend sur 1600 km au total et sa superficie est de plus de 270 000 km². Outre ses deux principaux territoires, plusieurs petites îles et îlots se rattachent au pays dont Auckland, Chatham et Antipodes. L’Australie se situe à moins de 1 600 km des côtes néo-zélandaises ; les Fidji, la Nouvelle-Calédonie et Tonga gravitent tout autour.
Jadis appelée Aotearoa, la Nouvelle-Zélande aurait été habitée par des colons polynésiens il y a environ 1000 ans. Ce n’est cependant qu’en 1642 que l’explorateur hollandais Abel Tasman accoste sur l’île et qu’il la baptise Nieuw-Zeeland. Il n’en foula cependant pas le sol. Ce fut le capitaine James Cook, en 1769, qui explora le premier ce splendide territoire. Alors habitée principalement par des Maoris, la Nouvelle-Zélande déborde de richesses et le capitaine Cook en vente les mérites lors de son retour en Angleterre. Il fallut toutefois attendre la fin du XVIIIe et même le début du XIXe siècle pour voir quelques colonies y être fondées, ces dernières étant presque exclusivement composées de chasseurs de baleines, de missionnaires et d’aventuriers. Puis en 1839, la création de la New Zealand Company donna le signa de départ de vagues d’immigration de plus en plus nombreuses.
Pour mettre un terme à la convoitise française, l’Angleterre signe en 1840 le traité de Waitangi, rédigé par William Hobson, avec l’ensemble des chefs maoris de l’île du Nord ; ceux-ci acceptant par ce traité la souveraineté britannique, en échange de protection et de garanties sur les terres. L’île du Sud ne l’acceptera que plus tard. À cette même époque, commencent les grandes vagues d’immigration qui ont fait la population néo-zélandaise actuelle.
Les deux principales îles qui composent la Nouvelle-Zélande sont très contrastées. L’île du Nord, qui abrite Wellington, la capitale du pays, est couverte à 20 % de montagnes et dispose de plusieurs richesses qui influent directement sur l’économie néo-zélandaise. C’est elle qui héberge en outre la quasi-totalité de la population. L’île du Nord compte de plus une vaste zone d’activité sismique, avec ses trois volcans actifs, mais aussi ses geysers, ses sources thermales et ses bassins de boue chaude.
Bien que plus vaste, l’île Sud est pour sa part composée presque entièrement de massifs montagneux. En effet, les Alpes néo-zélandaises, qui comptent près de 300 glaciers, s’étendent sur près de 480 km. On y compte par ailleurs quelques zones de plaines, consacrées essentiellement à la culture et à l’élevage de bétail.
Le climat tempéré de la Nouvelle-Zélande lui confère des températures généralement humides et confortables, avec une moyenne d’environ 21 °C en janvier et 6 °C en juillet, et avec des précipitations variant de moyennes à abondantes. Les saisons sont inversées par rapport aux nôtres dans l’hémisphère sud, de sorte que l’hiver s’étend de juin à septembre, et que l’été s’étend de décembre à mars.
Étrangement, la Nouvelle-Zélande compte une flore impressionnante et variée, par son isolement des autres pays et continents, mais très peu d’espèces animales natives. En fait, on ne comptait au départ que deux sortes de lézards, quelques espèces de grenouilles et deux sortes de mammifères alors qu’aujourd’hui, avec les vagues d’immigration, on retrouve le lapin, le cerf, la belette, l’opossum australien ou la chèvre, entre autres.
Si la Nouvelle-Zélande est le lieu de prédilection pour la pratique de sports et activités extérieures, c’est que tout s’y prête, tout simplement ! Du kayak au rugby, en passant par la randonnée, le ski et l’escalade, aucune chance de s’y ennuyer !