Gastronomie
La réputation de la gastronomie polynésienne n’est plus à faire !
Aux influences diverses, elle a su s’adapter au gré du temps, en proposant des plats concoctés avec les multiples denrées offertes par la mer, mais aussi la terre. En Polynésie française, s’alimenter de produits locaux n’a jamais eu si bon goût !
La gastronomie polynésienne célèbre quotidiennement la nature. Ses sols regorgent de produits exotiques aux saveurs exquises, frais et facilement accessibles. On pense à ses dizaines de variétés de fruits, tels que mangues, papayes, noix de coco, bananes, pamplemousses, ananas et limes, qui composent de succulentes salades de fruits et qui sont dégustées, peu importe l’heure de la journée.
Le poisson demeure l’aliment le plus consommé en Polynésie française. Mahi mahi, thon, espadon, bonite, daurade, perche, poisson-perroquet… le choix ne manque pas. On dégustera d’ailleurs l’un des plats vedettes de l’endroit : le poisson cru « à la tahitienne ». Il s’agit d’un poisson mariné dans du lait de coco additionné de jus de citron, d’ail, de tomate, de ciboulette et d’oignons, que l’on déguste froid, partout et en tout temps. On note par ailleurs l’abondance de fruits de mer qui sont apprêtés à toutes les sauces, tels que crevettes (chevrettes), langoustes et crabes.
La viande y est en outre très appréciée. Bœuf, cochon et agneau venus d’Australie et de Nouvelle-Zélande y sont souvent dégustés en brochette ou dans le cadre des banquets traditionnels appelés « tamara’a ». Ceux-ci consistent à faire cuire viandes, poissons, fruits et légumes, à l’étouffée, dans un four creusé à même le sol. On enveloppe les aliments dans des feuilles de bananiers, que l’on dépose ensuite sur des pierres brûlantes. Il s’agit d’une coutume très populaire et certains hôtels proposent parfois à leurs convives ce type de cuisine, version améliorée.
Outre ces plats et aliments généralement employés par l’ensemble des Polynésiens, certaines spécialités plus locales sont suggérées aux plus curieux. Entre autres, le firifiri (beignet au coco), le po’e (compote de fruit) ou les pahua (bénitiers crus).
Les boissons sont pour leurs parts peu nombreuses. Les cocktails colorés sont à l’honneur, tout comme quelques bières locales. Mieux vaut profiter de l’abondance des noix de coco, que l’on sert en breuvage réfrigéré, ou des succulents jus de fruits tropicaux fraîchement concoctés.
Légère et saine, la cuisine polynésienne comble de plaisir les visiteurs, qui après une longue journée à la plage ou en plongée sous-marine, rêvent de plats ensoleillés et savoureux. Voilà qui inspire !